Daddy tell me the story... [1]

Elle eut un mince sourire en coin.
« Embrasse-moi. Je pensais pas que tu demandais la permission...»
Elle eut un petit rire timide. L'attitude de Cameron la surprenait. C'était sans doute sa méthode de séduction et elle se sentait bête d'y croire mais... bon sens qu'elle partageait cette envie !

Ils s'embrassèrent longuement et la jeune rouquine posa ses mains contre le visage du jeune homme. Elle était complètement envoûtée par son parfum, sa carrure... ce qu'il dégageait. Cameron avait un charme incroyable, elle était incapable d'y résister.
Rapidement, elle se retrouva allongée sur le dos avec Cameron au dessus d'elle. Elle respirait rapidement, elle était un peu confuse, mais ne voulait arrêter ce moment pour rien au monde. Pendant qu'elle le pouvait encore, elle voulait y croire.

Elle avait l'impression qu'elle ne s'était jamais sentie aussi bien de toute sa vie. La jeune rouquine avait les yeux fermés et elle soupira tout doucement, c'était simplement magique. Elle glissa ses mains dans le dos du jeune homme délicatement tandis qu'il l'embrassait toujours dans le cou.

Ellie se rendit compte de ce qui s'était passé. Elle attrapa doucement la main de Cameron, le forçant à garder le condom avec lui... Elle le regarda doucement dans les yeux et demanda pour commencer :
« T'avais l'intention qu'on baise... »

Assise à ses côtés, elle se sentait fort étrange. Elle ne connaissait presque pas Cameron, mais elle se sentait avec lui comme avec quelqu'un qu'elle aurait connu depuis des millénaires.
« Je suis vierge.» Lâcha-t-elle d'un coup.

Elle le regarda droit dans les yeux.
« Je sais même pas si je peux avoir confiance en toi... »
Sur ce point, Cameron devrait trouver une de ces répliques afin de la convaincre. Mais d'un autre côté, c'était incroyable à quel point elle se sentait à l'aise en sa compagnie. On aurait presque pu dire qu'elle ne ressentait pas la peur.

La jeune femme sourit seulement et ne répondit rien... Pas verbalement du moins. Elle appréciait beaucoup la manière d'agir de Cameron, le fait qu'il ne la force pas surtout. Sans doute qu'elle aurait craqué s'il avait mis plus de pression, mais ça n'aurait pas vraiment été par choix.
Ellie l'embrassa brièvement sur les lèvres, puis elle glissa ses mains dans le dos de cameron sous son t-shirt. Ce n'était peut-être pas clair, mais elle ne voulait pas coucher avec lui, elle voulait juste passer un bon moment.

La jeune rouquine ne voulait pas se séparer de lui, de son corps. Il faisait chaud dans son lit, contre sa peau. Elle avait cette étrange envie de le sentir encore plus près d'elle, plus fort... mais elle ne voulait pas aller trop vite, briser des étapes et risquer de le regretter. Déjà, il lui semblait qu'elle avait été un peu trop loin.
Elle se collait contre lui d'une façon plutôt provoquante. Ellie n'était pas mal à l'aise, elle avait déjà eu des petits copains, mais pas un avec lequel elle avait été jusqu'au bout. Elle retira donc le t-shirt de Cameron doucement et l'embrassa à son tour dans le cou délicatement.

Ellie le laissa faire pendant un instant, puis elle l'arrêta sans trop être claire. Puis, la jeune femme descendit ses baisers jusque sur son torse et au bas de son ventre. Elle agrippa d'une main sans ceinture et lui fit quelques caresses à un endroit plutôt stratégique. Elle se serrait toujours contre lui.

Ellie cessa alors, ne voulant pas provoquer davantage de malaise entre eux. Elle s'allongea sur lui. Il semblait être de plus en plus difficile pour Cameron de résister mais sincèrement, elle caressa ses cheveux tout en le regardant dans le syeux et murmura :
« Je suis pas prête. »

Elle se colla contre lui doucement. La tension était palpable, pas en mal. Disons que tout avait monté en flèche et que le désir devait redescendre tranquillement. Elle ferma les yeux dans ses bras.

[...]

Au matin, le cadran sonna. Ellie se réveilla en sursaut la première. Avait-elle dormi chez Cameron ? Merde, merde, merde !

Ellie lui fit un mince sourire, mais curieusement, elle se sentait un peu plus mal à l'aise que la veille. Elle ramassa ses choses et dit simplement :
« Je ferais mieux d'y aller...»
Elle ne lui laissa pas même le temps de répondre qu'elle s'enfuit, troublée.
[...]